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Vous allez vous lancer sur des parcours choisis et tracés par des organisateurs ayant souvent surmonté beaucoup d’embûches et de tracasseries pour voir renaître cette épreuve. Les vététistes dont nous faisons partie sont aussi respectueux de leur environnement que de la performance accomplie. Toujours conscients de cette chance, ils évitent de rejeter les emballages vides de leurs aliments énergétiques ou les simples papiers d’aluminium enveloppant leur « goûter ». Malheureusement, à côté de ces « cyclistes citoyens ordinaires », évolue une autre catégorie de personnes, difficile à définir. Elle ne correspond pas à une élite cherchant à se débarrasser des grammes superflus puisque j’en rencontre parfois au fin fond des pelotons où je navigue. Elle n’est pas non plus restreinte aux arrières gardes puisque nous roulons souvent sur les déchets des plus forts. Non. Jeter ses déchets n’est donc ni un signe de force (même si les pros du tour le font sans retenue), ni un signe de médiocrité (puisque beaucoup de « médiocres » ne jettent pas leurs déchets, à commencer par moi).
Parmi les fautifs, on trouvera : le récidiviste convaincu de son bon droit (l’organisation est la pour balayer derrière) le « tête en l’air » (« oups, là j’ai vraiment pas fait exprès, pas grave, c’est qu’un papier ») le « c’est pas moi, c’est ma sœur » qui balance a tour de bras mais toujours quand il est seul l’anti-vert par excellence : on va pas se faire emmerder par les écolos, c’est pas un emballage de + qui va mettre en péril la planète etc...
Pour tous ces adeptes du geste léger, le VTT club Rochefortais se joind à Sudvélo qui a voulu lancer un petit bâton pas méchant dans la roue avant. Dire haut et fort qu’en 2008, on ne vide plus son cendrier sur la route, on ne jette plus ses ordures dans les prés, on n’est plus en 1970, tout simplement. Epoque révolue. Aujourd’hui, on a conscience de son environnement, et on
NE JETTE PLUS !!!
Faites suivre et vivre ce message pour que le VTT et le cyclisme en général ne fasse pas définitivement considérer, à tord, les cyclistes de tous bords comme de vilains pollueurs. |